QUITTER SON JOB

Ca y est tu êtes décidé ? Prêt à réalisé ton rêve et à quitter ta famille et tes amis pendant plusieurs mois ?!
La première chose qui vient à l’esprit, comment je fais pour mon travail et comment je le dis à mon boss ? En tous cas ça a a été notre premier frein pour prendre cette décision.

3 options possibles :

1. Le congé sabbatique

Si tu as la chance comme nous d’avoir un bon job qui te plaît, il est normal d’avoir peur de le quitter définitivement. Le congés sabbatique s’avère être la solution idéale.

Les avantages :

  • Tu retrouves ton emploi à ton retour : salaire fixe identique (pas forcément le variable, faut pas rêver non plus) et poste équivalent
  • Tu peux partir entre 6 et 11 mois maximum
  • Tu peux travailler dans une autre entreprise durant cette période à condition de ne pas faire de concurrence déloyale à ton employeur.

Les inconvénients :

  • A ton retour tu ne retrouveras pas forcément le même poste, mais un poste à responsabilités équivalentes. Et oui c’est le jeu ma bonne Lucette ! Ta boîte continue à tourner et à s’organiser sans toi…
  • Tu ne toucheras aucune rémunération durant ton absence. Ça serait trop beau !
  • Tu ne cumules pas d’ancienneté ni de congés payés durant ton absence.
  • Si tu veux revenir avant (faut être fou ! mais ça peut arriver…) ton employeur n’est pas obligé d’accepter.

Pour y avoir droit, tu dois être salarié et justifier de 36 mois d’ancienneté dans l’entreprise et 6 ans d’activité professionnelle (pas forcément dans la même entreprise), sans avoir pris de congé sabbatique dans cette même entreprise.

Faire ta demande :

Ta demande doit être faite par courrier avec accusé de réception ou remis en main propre contre signature. Tu dois respecter un préavis de 3 mois minimum avant ton départ. Ta lettre doit préciser les dates de départ et la durée du congé. Comme on est au top, on te propose de télécharger notre modèle de lettre de demande de congé sabbatique.

Ton employeur a 1 mois pour t’informer de sa réponse, soit par lettre recommandée, soit par lettre remise en main propre contre décharge. Sans réponse de sa part dans les 30 jours, le congé est considéré comme acquis. Ton employeur a le droit de refuser ou de reporter le congé :

  • Report de 6 mois maximum (ou 9 mois pour les entreprises de moins de 200 salarié). Dans ce cas il n’a pas à donner de motif. C’est lui le boss ! Le report peut être plus long si le quotta d’absents est trop important.
  • Dans les entreprise de moins de 200 salariés, le congé peut-être refusé si l’employeur considère que c’est préjudiciable à la bonne marche de l’entreprise. Pour cela il doit justifier de s’être entretenu avec le CE ou les délégués du personnel. Son refus doit être motivé. Tu as 15 jours pour contester ce refus devant les prud’hommes.

S’il te reste des congés payés que tu n’as pas pris, un conseil, prends-les avant. Au moins les premiers mois de ton voyage seront des congés payés, donc comme leur nom l’indique si bien, tu seras payé ! Elle est pas belle la vie :-)

Si tu ne veux pas les prendre, tu peux reporter tes droits à la 5ème semaine de congés payés pendant les 6 ans précédant le congé (soit 36 jours ouvrables au maximum). En français ça veut dire qu’au moment de ton départ en congé sabbatique, tu peux recevoir une indemnité compensatrice correspondant au total des jours de congés cumulés (36 jours max). S’il te reste plus de 36 jours, le reste sera perdu, à moins que ton super boss accepte de te les payer de manière « déguisée » via une prime.

2. Rupture conventionnelle de contrat

Ton boss n’a pas été top et a refusé le congé sabbatique ? Tu veux tout de même absolument partir car tu rêves de faire le tour du monde et comme nous lorsque tu as une idée en tête tu ne l’as pas ailleurs ?

Il te reste la rupture conventionnelle.

Les avantages :

  • Tu touches des indemnités de départ.
  • Si tu es éligible au chômage, tu pourras toucher tes droits en rentrant car tu as 2 ans pour les demander. Ca c’est quand même une grosse chance que l’on a en France !

Les inconvénients :

  • Tu n’auras plus de job à ton retour… Si tu rentres :-)
  • Ton employeur peut refuser :-/ Et oui ça lui coûte de l’argent 

3. Démission

Si tu en arrives là c’est que tu n’as vraiment pas eu de chance et que ton boss n’est pas cool. Il te déteste ou quoi ?! Même inconvénients que la rupture conventionnelle. En plus aucune indemnité, ni chômage :-( C’est vraiment pas le bon plan, sauf si tu es plein aux as ou que tu es persuadé de retrouver un travail en quelques jours à ton retour.