Akora, la french touch en Nouvelle Zélande

Après un périple très long (merci notre agence de voyage et notre manque de vigilance !), nous arrivons enfin à Christchurch au milieu de la nuit. Nous récupérons la voiture de location. Heureusement, vu l’heure, il n’y a pas trop de monde sur la route, nous pouvons prendre nos marques plus facilement (rouler avec le volant à droite et rester à gauche sur la route fait une drôle d’impression au tout début).

Nous passons la nuit en prison :-). Notre hostel est en effet une ancienne prison réhabilitée avec succès.

Le lendemain matin nous partons pour la péninsule d’Akaroa. Cette péninsule découverte et colonisée par des français, possède encore un nombre important de magasins avec un nom français et de nombreux drapeaux de notre pays flottant au dessus des maisons. Nous ne faisons qu’un arrêt très bref au « i » (l’office du tourisme pour les non initiés) pour prendre des infos sur les marches possibles et partons nous promener dans les alentours.

Nous commençons par la petite péninsule « Onawe Peninsula ». C’est un tour de 40 min, très facile et qui se fait à marée basse (à marée haute le passage pour la péninsule est sous les eaux ce qui rend la chose un peu plus compliquée !). Cela permet d’avoir une vue panoramique sur la baie et sur les charmants petits cabanons de pêcheurs colorés que l’on trouve tout autour de la baie. L’eau a une couleur turquoise juste splendide et les montagnes alentours sont très vertes (oui l’herbe est plus verte en Nouvelle Zélande et nous comprendrons pourquoi les jours suivants…).

Nous partons ensuite nous balader à Pigeon bay. De là part un chemin qui traverse les pâturages et le bush. Certains conifères arrivent jusqu’en bord de mer ce qui est assez surprenant. Malheureusement le vent s’est levé. Nous poursuivons jusqu’à une « petite forêt » d’eucalyptus pour déjeuner. Nous pensions être à l’abris du vent, mais les arbres craquent et se tordent, nous avons peur qu’une branche, voir même un arbre entier nous tombe dessus (vu les arbres déjà à terre, on se dit que c’est déjà arrivé). Nous ne trainons pas et faisons le chemin retour. Nous cueillons quelques prunes sauvages que l’on trouve sur le chemin (qui ont très bon goût). A l’arrivée, sur le parking, nous rencontrons des locaux qui se tapaient la discute et qui nous demandent si nous avons apprécié notre balade (les gens sont sympas ici !)

Nous allons ensuite à une plage de sable blanc qui nous a été recommandée par le centre d’information comme étant un endroit paradisiaque (Okains bay). Alors le sable n’est pas blanc, il y a beaucoup de vagues, et seules les mouettes se risquent à tremper leurs pattes… bref nous n’avons pas la même définition de la magnifiiiiique plage.

Nous reprenons la voiture et empruntons la « scenic road* ». Cela nous permet d’avoir un très beau point de vu sur la péninsule. Il y a des moutons tout autour (le mouton néozélandais que tu croises à tous les coins de rue n’est pas un mythe, il y en a vraiment partout et par centaines, tout comme les vaches – il y en a 3 par habitants – mais par contre ils n’ont pas de bons fromages, va comprendre ???).

On repart pour Christchurch histoire de voir la ville. Nous arrivons à 18h30 et là le drame, tout est fermé, on dirait une ville morte. On s’apercevra ensuite que c’est dans toutes les villes quasiment pareil puisque tous les magasins ferment à 17h. En tant qu’Européenne nous ne sommes pas habituées, il faut prendre le pli. La contre partie c’est que les magasins sont ouverts 7/7j. On pénètre un peu plus dans le centre et là on ne voit que des bâtiments détruits par le tremblement de terre, des cafés désertés, des magasins en ruine. il n’y a plus de vitres, les murs sont tous fissurés. Il règne une atmosphère particulière. C’est la désolation ! Nous avons l’impression que la ville n’a toujours pas fait le deuil du tremblement de terre de 2011 alors que dans les brochures ils parlent du nouveau centre commercial « restrart » qui est en fait une accumulation de containers dans lesquels ils ont créé des boutiques et cafés. C’est d’autant plus impressionnant car cela contraste avec la zone industrielle autour du centre ville qui est très développée et dynamique. Nous apprenons plus tard qu’il y a encore beaucoup de secousses sismiques et que les habitants vivent avec toutes leurs affaires par terre (comme nous a si « poétiquement » dit la nana avec qui on en a discuté, » je ne sais pas comment ils font, je ne pourrais pas vivre le c… sur une bombe »). Par ailleurs, ils ont perdu énormément de temps car il y a eu beaucoup d’études de réaliser par des experts du monde entier pour savoir s’il était possible ou non de reconstruire le centre ville de Christchurch à l’endroit où il se trouvait, s’il fallait le déplacer un peu plus loin ou tout simplement reconstruire Christchurch ailleurs. La reconstruction n’a pas redémarré, mais les démolitions des bâtiments les plus atteints sont en cours. Ce qui est certain c’est que le centre ville ne sera plus où il était.

*route panoramique

NOS CONSEILS
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3 comments on "Akora, la french touch en Nouvelle Zélande"

  1. Tu as garde les bonnes habitudes de l Autriche avec le « i », la formation à été réussie
    Attention aux mouettes, ça se lâche quand on s y attend le moins!!!!!

  2. Oh mince j’avais zappe le tremblement de terre :-o
    Impressionnant en tout cas …

  3. C’est magnifique la nouvelle zélande !

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