Blenheim… la route de la villageoise… euh des vins

Nous profitons de la matinée dont nous disposons pour aller visiter les vignobles de Blenheim à vélo (nous sommes raisonnables, on ne vas conduire avec de l’alcool dans le sang).

Nous partons à 9h30 de notre auberge de jeunesse pour nous arrêter 30 min plus loin à la première cave qu’on nous avait indiqué. 10h pour commencer à déguster du vin c’est un peu tôt, on a encore les dents qui baignent dans le Nesquick. Nous ne pouvons pas faire autrement car nous avons le ferry ensuite. Nous entrons donc dans un bâtiment assez récent au milieu des vignes. C’est beau mais ça n’a pas le charme de nos châteaux ou vieilles cave en France.

La personne qui s’occupe de la dégustation est très sympa et prend le temps de nous expliquer ses différents vins. Il s’avère que c’est une propriété détenue par une famille qui possède d’autres exploitations en Nouvelle Zélande (sur l’ile du Sud et l’ile du Nord), ce qui leur permet de proposer différents cépages. En effet la région de Blenheim est réputée pour le sauvignon blanc et le pinot gris (ça tombe mal, Vyrg n’aime pas le vin blanc sec !), le cabernet sauvignon par contre est produit dans l’ile du Nord. Cette propriété est connue et exporte une partie de ses récoltes à l’étranger (en Australie et en Angleterre notamment). Compte tenu de l’expérience de la veille, on lui précise que l’on ne veut surtout pas de vin acide et qu’on a déjà testé un pinot noir sans succès. Elle insiste quand même pour nous faire goûter mais le verdict est le même qu’hier : trop acide! On testera ensuite un shiraz qui a une plus belle robe et un peu plus de corps. Ce n’est pas tout à fait ça, ça manque toujours de maturité mais c’est mieux. Ensuite elle nous fait tester un merlot organic (le bio c’est beau mais pas toujours bon !). 

Vu nos têtes, tout cela mérite une petite explication :

Elle nous explique que le vin d’ici est vraiment adapté à leur gout et mode de vie. Ils n’ont pas de vin de garde. Les néo zélandais achètent leurs vins dans les supermarchés le jour ou ils souhaitent le consommer. Il faut que le vin soit prêt à être consommé tout de suite. C’est pour cela qu’ils n’ont que des vins jeunes.

Egalement nous sommes surprises de voir que le bouchon de liège est remplacé par un bouchon à vis. On lui dit que pour nous français c’est surprenant car nos bons vins sont toujours fermés par des bouchons en liège. Le bruit à l’ouverture de la bouteille est important. Ca fait parti du rituel, comme reniflé le bouchon (et quand je dis ça je vois GS ouvrir une bonne bouteille avec un large sourire, puis lever les yeux au ciel… et là je sais que je vais boire du bon vin !!…j’arrête de rêvasser et redescends sur terre quand je prends une deuxième gorgée de leur vin qui ressemble presque à de la villageoise). Bref vous l’aurez compris le vin Néo Zélandais, ce n’est pas pour des français. En même temps leurs vignes sont jeunes et ils les coupent bizarrement. Elles sont toutes en hauteur et coupées au cordeau par une machine… bref même nos vignes sont plus belles.

Pour terminer la dégustation, elle nous fait gouter le cabernet sauvignon qui pour le coup est vraiment meilleur. Tout est mieux : la robe, le nez, la longueur en bouche, on sent les fruits rouges, la vanille, le cuir (spéciale dédicace à GS)… mais tout ça, ça se paye ! Vu qu’on va trimballer la bouteille dans le coffre de la voiture dans lequel il fait assez chaud, on se dit que ce n’est pas la peine… dommage!

La nana nous communique le nom d’une cave spécialisée dans les vins rouges un peu plus loin, et qui fait notamment du malbec, mais également des noms de régions vinicoles dans le nord pour qu’on aille tester (elle a cru qu’on était venues en Nouvelle Zélande que pour tester les vins !).

Nous reprenons nos vélos pour nous rendre à l’autre cave. La route est toujours en bord de route ce qui n’est pas très agréable. On teste les différents rouges de cette cave mais il n’y a rien à faire, ce n’est pas à notre goût et le malbec qui est pourtant si bon en Argentine ici est trop acide et pas à notre goût du tout. Elle nous fait tester aussi un vin qui est poivré. On essaie, et c’est vrai qu’il est sacrement poivré, plutôt bizarre. Elle nous dit que celui-ci n’est pas évident à tester car il faut le boire en mangeant une viande (on vous confirme sans rien ça arrache et c’est tout ce que ça fait !). Elle aussi nous confirme que le vin d’ici est particulier.

On décide de ne pas insister et d’appeler notre backpack pour qu’ils viennent nous récupérer avec leur mini van. Nous n’avons pas le temps de faire les 10km retour en vélo, on doit aller au plus vite pour ne pas rater le ferry. 

NOS CONSEILS
  • Pour essayer du vin rouge zapper cette région, ça ne vaut pas le coup. Il vaut mieux aller dans l’île du nord sur la côté Est.
  • La cave Villa Maria est la mieux que l’on est testée, en même temps nous n’en avons testé que deux !
  • Backpacker Copperbeech : Les proprios sont très sympas et arrangeant. Ils louent des vélos, donnent des conseils et viennent vous récupérer avec votre vélo où que vous soyez et à l’heure que vous souhaitez (c’est compris dans la location). On a payé 15$ pour les deux vélos pour la demi-journée. L’hostel est propre.
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2 comments on "Blenheim… la route de la villageoise… euh des vins"

  1. Ouf, heureusement que nous gardons de bonnes bouteilles bien française pour votre retour!!!!!Leur vin c’est de la piquette!!!!!!

    • Ahhh un bon vin français de la cave de GS…. Enfin heureusement qu’on s’était fait plaisir avant avec les vins chiliens et argentins.

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