Débarquement à Wellington, 2 jours d’arrêt

Nous avons pris le Ferry à 14h à Picton. Après 3 heures de traversée nous débarquons dans le port de Wellington, qui donne dans le centre ville. Ca faisait longtemps que nous n’avions pas vu une grande ville avec de grands immeubles. En tous cas pas depuis Christchurch, sauf que là-bas les immeubles n’étaient plus très solides…

Nous déposons nos bagages à l’hôtel et, rituel habituel, on file faire des courses (c’est que ça mange ces petites bêtes) ! Notre première impression est que la ville semble dynamique : même après 17h il y a des gens dans la rue ! Wahoooou ! Beaucoup de magasins, de petits restos,… Nous reviendrons faire un tour demain.

Le lendemain matin, nous allons visiter le musée Te Papa (oui on a forcément fredonné le « où t‘es papa où t’es, où t’es papa ou t’es,… »). Ce musée sur 6 étages est gratuit (et propose du wifi gratuit !). En chemin nous nous arrêtons dans un petit bistrot au style so French*, pour prendre un café takeway** à Mimax.

Nous commençons par la terrasse du 6ème qui donne une vue panoramique sur Wellington. Devines quoi… il fait gris, froid et l y a du vent ! Il faut s’habituer, c’est ça la Nouvelle Zélande.

Nous décidons ensuite de visiter le 4ème étage dédié à la culture Maori et à l’histoire du pays. Nous apprenons que la Nouvelle Zélande a d’abord était colonisée par les peuples du Pacifique de culture Maori. Quelques Français sont arrivés ensuite notamment à Akaroa. Ayant trouvé ce lieu fort sympathique, ils sont retournés en France pour aller chercher de quoi s’installer. A leur retour les Anglais avaient déjà envahis les lieux et s’étaient appropriés l’île.

De nombreuses batailles et négociations entre Anglo-Saxons et Maori marquent l’histoire du pays. Il suffit de lire les noms des villes pour remarquer cette cohabitation, qui existe encore : Queenstown, Christchurh, Auckland, Greymouth VS Te Anau, Rotorua, Marahau, Withianga. 

Afin d’avoir plus de poids face à ces « envahisseurs », les Maori qui étaient répartis en plusieurs tribus, se sont rassemblés et ont nommé un roi pour les représenter. De père en fils (ou fille car il y a eu aussi des reines) ce roi représente aujourd’hui encore ces Néo-Zélandais de culture Maori. La reconnaissance de ce peuple par les Anglo-saxons a été longue et difficile. Pendant longtemps il était par exemple interdit à une femme Anglo Saxonne de se marier avec un Maori. Ayant était exproprié de leurs terres, ils avaient perdu leur seule richesse et vivaient dans la pauvreté avec les maladies et l’insalubrité qui va avec.

Aujourd’hui les Maoris sont considérés et ont des représentants au gouvernement. Il n’y a plus qu’un pays et un peuple Kiwi, mais des cultures encore très marquées. Il existe, en effet, des villages Maori dans lesquels il est impossible de rentrer à moins d’avoir été invité par une personne du village. 

Le reste de l’étage présente l’évolution du pays depuis les années 50 jusqu’à aujourd’hui, le droit des femmes, l’immigration des îles pacifiques mais aussi de l’Europe,…. De nombreuses bornes interactives permettent d’apprendre de manière ludique et des vidéos de témoignages rendent la visite vivante.

D’un coup ont retrouve un résumé de tous les jouets de notre enfance. D’abord toutes excitées, on les reconnaît un par un et les souvenirs reviennent. « Tu l’avais celui-là ? Ah non moi j’avais celui-ci, il était mieux ! » et blablabla et blablabla… Mais d’un coup tu réalises que si tes jouets sont au musée, c’est que tu ais définitivement passée de l’autre côté de la barrière L Bon viens on se casse !

Nous sommes déjà là depuis 4h et nous n’avons pas vu le temps passer. Dernier petit tour très très rapide aux étages du dessous qui présentent la faune et la flore du pays. On a envie de prendre l’air maintenant, il aurait fallut un 2^ème jour pour tout visiter.

On flâne un peu dans Wellington, on entre dans quelques magasins de sport pour agrémenter notre garde robe car c’est les soldes ! Malgré les 70% de démarque ça reste exorbitant donc nous rentrons bredouille.

Il est tant de reprendre la route (ça faisait longtemps…) en direction du parc Tongariro car demain on reprend les choses sérieuses, c’est rando !

* Très Français    ** A emporter

• Réserver le Ferry à l’avance pour vous et pour la voiture. Nous avons entendu des personnes qui ne l’avait pas fait et qui était en galère. Le mieux et de prendre une date approximative et de demander à la modifier lorsque votre programme est un peu mieux calé. Les dates sont modifiables gratuitement jusqu’à 24h à l’avance en fonction des disponibilités, c’est pratique. Pour la voiture c’était inclus et offert dans notre location, sinon ça coûte 118$ NZ. Pour nous ça a coûté 51$ NZ par personne.
• Hostel Rosemere Backpackers plutôt vieillissant avec une cuisine qui ferme à 21h. Pour les anglo-saxons ou Allemands qui mangent à 18h30 pas de problème, mais pour les Françaises que nous sommes qui aiment manger à l’espagnole, c’est galère. Et sa rigole pas, le mec asperges la cuisinière de produit nettoyant alors que ton plat est encore en train de cuire.
• Aller au musée à l’ouverture à 10h il y a moins de monde.

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