UN PETIT VILLAGE PERDU AU MILIEU DU SALAR : SAN PEDRO DE ATACAMA

En arrivant de l’aéroport à Calama, nous prenons un mini bus qui fait la connexion avec San Pedro de Atacama.

La route dure environ 1h15, au milieu du désert (seules des éoliennes peuplent le parcours). Au bout de quelques virages dans un paysage lunaire, nous apercevons enfin un peu de vert à l’horizon, une sorte d’oasis au milieu du désert, c’est San Pedro. Ce petit village qui ne vit quasiment que du tourisme se trouve niché entre les montagnes, le volcan Licancabur et le Salar d’Atacama.

C’est un endroit très tranquille, avec des rues piétonnes (dans les non piétonnes, pas de stress on ne croise quasiment pas de voitures), des maisons d’un seul étage à toits plats. On se sent comme dans une petite station de ski familiale en été.

Là-bas tu croises du touriste et encore du touriste, des guides et des chiens (au Chili il y a énormément de chiens laissés en liberté… pas évident quand on a peur des chiens ! Hein Vyrg !).

Nous sommes dans une petite auberge tenue par un français très sympa, toujours dispo pour donner des conseils pour les excursions, pour échanger et donner des informations sur le pays. Nous discutons notamment des élections qui se déroulent au Chili pendant notre séjour et qui ne semblent pas passionner les foules.

Minute culturelle :

1/ la constitution est toujours la même que sous le régime de Pinochet

2/ le père de l’une des deux candidates du 2^ème tour avait était général sous le régime Pinochet quant à celui de l’autre, Michele Bachelet (1ere femme élue présidente et à nouveau réélue), il a été torturé sous le régime de Pinochet.

Très rapidement on se sent comme chez nous, avec nos repères (le centre du village se résumant à une rue principale, en même temps ça ne peut qu’aller vite !).

Nous avons notre petit restaurant ou nous allons manger régulièrement notre menu quiche + tarte aux fruits (ça c’est histoire de ne pas être dépaysé trop vite !) et se connecter au wifi (bon le serveur n’est pas trop dégueux non plus on doit avouer).

Nous achetons nos légumes au marché, qui se résume à deux camions sur un terrain vague, notre vraie baguette un peu plus loin chez un français qui s’est installé depuis 3 ans (we are so French* !!!) et passage par les « mercados » pour le reste (ces épiceries ne font pas plus de 10m2, mais on y trouve tout)… bref on fait notre petite vie comme si nous y avions toujours vécu.

C’était vraiment bien sympa de commencer par cette étape !!

*Nous sommes tellement Françaises

• Notre hostal s’appelait Rosa de Atacama. 
• Notre bar restaurant QG est l’OT2 dans la rue principale, Caracoles

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