Vina Del Mar, la promenade des Anglais low cost*

Enfin de retour au chaud et au bord de la mer ! Pour nos 4 derniers jours au Chili Nous avons décidé de se la couler douce et de prendre le temps de vivre. Oui nous savons ce que tu vas dire, nous sommes déjà en vacances à se la couler douce tous les jours ! Mais finalement on fait tellement de choses qu’on on ne se repose pas, donc même si nous sommes hyperactives de nature, on doit s’imposer des pauses.

Nous sommes arrivées la veille après un long trajet : bus à 7h00 à Puerto Natales pour Punta Arenas, puis avion de Punta Arenas à Santiago, bus de l’aéroport de Santiago au terminal de bus Pajaritos et enfin bus pour Vina Del Mar. Nous arrivons enfin, il est 19h. Jose, le cousin d’une de mes connaissances, est venu nous chercher. Il aura la gentillesse de nous héberger chez lui ces quelques jours ! Le soir même il nous emmène faire une virée dans les petits bars du coin où les touristes ne vont pas. On teste 2 spécialités locales :

• Une chorillana : des œufs brouillés à l’oignon et un émincé de mouton ultra cuit (au goût de « vieille bique ») recrouvrant une pile de frites (sauce pimentée en option). Le tout est servi dans un plat commun pour 4 dans lequel tu commences avec une fourchette et tu termines avec les doigts. Un vrai repas équilibré ! Mimax avait vu ce plat sur un blog avant de partir et s’était dit « jamais ». Et bien il ne faut jamais dire jamais. L’ambiance du resto est très chaleureuse. Un guitariste du pays chante l’hymne de la ville et tout le monde chante (vu qu’il n’y a que des locaux, tout le monde connait cette chanson). On passe un super moment.
• Le teremoto (= tremblement de terre en Français) : un cocktail détonnant comme son nom l’indique, très dangereux car sucré comme un bonbon. A base de vin cuit local et de crème glacée. On mélange le tout dans une carafe d’un litre et on boit. Inutile de dire qu’on ne sent absolument pas l’alcool. A consommer avec modération. Un verre m’a suffit (Mimax encore moins), après c’est un peu (beaucoup) écoeurant.

Le lendemain grasse mat’ (ça fait du bien !!!). Nous enfilons les shorts et les tongs (qui étaient tout au fond du sac depuis le temps) et c’est parti pour une balade à Vina.

Nous sommes d’abord surprises par l’activité commerciale et le trafic dans les rues. Nous n’étions plus habituées après ces 3 semaines passées au nord du Chili, en Bolivie et en Patagonie. Vina del Mar est une petite ville balnéaire très touristique. Beaucoup de Chiliens viennent y passer leurs vacances et nous sommes en plein pendant cette période.

On voit enfin la mer ! Nous longeons la baie pour atteindre les plages à l’autre bout. C’est un peu la promenade des Anglais locale. Nous sommes assez déçues par le lieu. Le littoral est complètement défiguré par de grands immeubles de béton. Quelques petites maisons traditionnelles de 2 étages persistent, mais coincées entre 2 gros bâtiments. Elles ne vont pas tarder à disparaître à leur tour…

La plupart des maisons ont subit le gros tremblement de terre de 2011. Certains immeubles dans la ville sont abandonnés avec des fissures de plusieurs dizaines de centimètres en façade. Ici la terre tremble souvent, les gens sont habitués. La quasi totalité des constructions sont antisismiques et depuis plusieurs années. Certains tremblements de terre qui feraient de gros dégâts ailleurs ont des conséquences mineures ici. Jose nous explique que pour lui c’est normal, il vit avec et avoue qu’il aimerait sentir un gros tremblement pour voir ce que ça fait.

Enfin la plage ! De grands bancs de sables, de grosses vagues, beaucoup de monde et énormément de vent. De petites cabanes sont dressées tous les 200 mètres pour abriter les maître nageurs sauveteurs (mais où est Mitch Buchannon ?!) Ce n’est pas tout à fait ce que nous avions imaginé. On est là, alors on y va tout de même. On s’allonge au soleil mais on passe l’après midi sur notre serviette à tester 2 activités : sieste et lecture. Trop dur !!

Après un petit coup de soleil, on décide de rentrer. Là on se rend compte que la plage s’est remplie, ils sont empilés les uns sur les autres. Heureusement que nous avions pris la peine de marcher un moment et d’aller tout au bout de la baie.

Demain nous irons à Valparaiso ! En attendant ce soir nous achetons le matos pour pouvoir nous faire des crêpes pour le petit déj (pour une fois qu’on est en vacances, on profite jusqu’au bout!).

*à bas prix

• Bus Puerto Natales / Punta Arenas : 5000 pesos pour 3h de bus
• Bus de l’aéroport de Santiago au Terminal Pajaritos : 1400 pesos 30 mn
• Bus de Pajaritos à Vina del Mar : 4700 pesos pour 2h30. Des bus partent toutes les 10 minutes, c’est l’usine mais au moins on n’attend pas. Les prix varient en fonction de l’heure et du jour (ex : au retour le 31/12 c’était 5000 pesos jusqu’à 7h30 puis 6000 pesos et les prix s’envolaient ensuite).

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